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Monétiser son site: guide des termes CPM, CPC, CPA, CPL, CPI, PPP

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Un site bien conçu, agréable à lire et bien positionné peut engendrer des revenus. Sur le web, l’investissement de départ est faible puisqu’il consiste à payer l’hebergeur et le nom de domaine, il faut ensuite savoir écrire une page web qui interesse ses lecteurs…

Monétiser son site

Voici les différents modes de rémunération existants:

Rémunération à l’affichage – CPM (cost per mille)

Le CPM ou coût pour mille pages vues était le format le plus utilisé il y a quelques années.

Les annonceurs au CPM demandent souvent que leurs bannières soient visibles sans qu’il soit nécessaire de scroller, afin que chaque affichage de bannière soit directement vu de l’internaute. Un capping – nombre maximum d’affichage pour un internaute – est souvent précisé sur ces campagnes de manière à ne pas montrer tous les affichages à quelques internautes seulement.

Il est toujours possible par le biais de certains programmes d’affiliation ou par des régies publicitaires de souscrire à des offres rémunérées au CPM, sachant qu’en moyenne ce coût varie de 10 à 80 euros pour des sites ultra ciblés.

Rémunération au clic – CPC (cost per click)

Certainement le mode de rémunération le plus connu des internautes. Le taux de clic représente environ 5% des visites.

Outre les classiques bandeaux, on trouve également des liens sponsorisés et des liens contextuels.
Les liens sponsorisés sont des liens ciblés sur un mot clé précisé par le webmaster.
Les liens contextuels sont des liens ciblés automatiquement sur le contenu de la page, cas du programme « Google Adsense ».

Il existe une variante (rare) du CPC, la rémunération au double-clic ou CPDC. Le double-clic correspond à un clic sur la publicité suivi d’un clic sur un lien du site de l’annonceur. Ce système limite la triche, est payé plus cher mais on note une perte de plus de 30% par rapport aux CPC du fait qu’une grande proportion des visiteurs quitte le site de l’annonceur dès la première page

L’incitation au clic (appelé « incentive ») est souvent interdite.
L’adresse IP et les cookies sont utilisés pour éviter de comptabiliser plusieurs clics d’un même visiteur durant une période.

L’annonceur doit surveiller la rentabilité de ses campagnes afin d’identifier les positionnements les plus efficaces. Le prix du CPC varie d’un annonceur à l’autre mais tourne généralement entre 5 et 20 centimes.

Rémunération à la vente – CPA (cost per action)

Le CPA correspond concrètement à toutes les rémunérations par commission. A l’heure actuelle, plus de 90% de l’affiliation est rémunérée en CPA. Cela sousentend que les visiteurs doivent non seulement cliquer sur le lien affilié ou sur une bannière mais également effectuer un achat pour que vous puissiez toucher une commission.

Les campagnes à la vente ciblées sont efficaces et les annonceurs sont friands de ce type de rémunération car ils sont gagnants à tous les coups.

Les commissions varient pour chaque programme et plus généralement pour chaque produit. De manière très large, ces commissions peuvent aller de 3% à 30% ou plus.

Rémunération au formulaire – CPL (Cost Per Lead)

Il s’agit d’une campagne qui rémunére le site lorsque l’internaute rempli un formulaire, s’inscrit à un site, souhaite recevoir une newsletter.

La probabilité pour qu’un internaute clique sur une bannière et s’inscrive ensuite sur le site de l’annonceur est assez faible.

Rémunération à l’installation – CPI (cost per integration)

En plein développement avec les widgets de Windows 7, les applications iPhone et Android, les flux RSS… le site est remuneré lors l’internaute installe l’application ou le flux RSS d’une marque.

Rémunération à la lecture PPP (Pay per play)

Enfin, un dernier mode de rémunération consiste à intégrer des publicités au début ou au milieur de vidéo, en empéchant l’internaute de les passer.

Système un peu plus complexe à mettre en place, et ne s’applicant qu’aux sites délivrant des contenus vidéo ou sonores (musiques, films…).


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1 commentaire pour “Monétiser son site: guide des termes CPM, CPC, CPA, CPL, CPI, PPP”

  1. Et le CPS (pour Coût Par Saisie), vous connaissez ?
    Utilisé par les captchas publicitaires, il permet d’apporter un revenu complémentaire non négligeable notamment aux bloggeurs.
    En remplaçant leur captcha actuel par un publicaptcha, les webmasters protègent leur site tout en touchant une commission à chaque saisie d’un utilisateur.

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