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Profiter de l’IKV, Indemnité Kilométrique Vélo: 25cts/km

Old blue bike with basket
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Depuis le 1er juillet 2015, les trajets domicile-lieu de travail effectués à vélo peuvent faire l’objet d’une « indemnité kilométrique  vélo», aussi appelée IKV. Une aide exonérée d’impôt pour les salariés et les employeurs.

Comment ca marche l’IKV (Indemnité Kilométrique Vélo)

Depuis le 1er juillet, tout salarié se rendant au travail depuis son domicile au moyen d’un vélo, avec assistance électrique ou non, peut percevoir une « indemnité kilométrique vélo » (IKV).

Quels sont les montant de l’IKV ?

Le montant de cette aide se situer autour de 25 centimes d’euro le kilomètre. Par comparaison, cette indemnité pour l’automobile est comprise entre 24 et 59 centimes selon la puissance du véhicule et le nombre de kilomètres parcourus.

Le bénéfice de cette prise en charge peut être cumulé avec le remboursement de l’abonnement de transport lorsqu’il s’agit d’un trajet de rabattement vers une gare ou une station ou lorsque le salarié réside hors du périmètre de transport urbain, précise le texte de loi.

A noter que les abonnements aux services de location de vélo longue durée ou en libre-service (comme le Velib’) bénéficient déjà d’une prise en charge par l’employeur.

Vélo à Paris

Zéro impôt, zéro émission de CO²

L’application de la mesure n’a cependant rien d’obligatoire. Aussi la mise en place de ces indemnités s’accompagne-t-elle de mesures fiscales incitatives. Il faut se renseigner auprès de votre RH.

Ces participations sont en effet exonérées d’impôt sur le revenu pour les salariés et de cotisations sociales pour les entreprises, dans la limite d’un montant fixé par décret.

Celles qui investiront dans l’achat d’une flotte de vélos de fonction pourront bénéficier, à compter du 1er janvier 2016, d’une nouvelle réduction d’impôt « dans la limite de 25 % du prix d’achat de ladite flotte de vélos », selon le texte de loi. Au-delà des bénéfices sur le porte-monnaie et de l’argument écologique, les déplacements en vélo profitent surtout à la santé des salariés. Trois raisons, peut-être, de faire sa rentrée… sur les chapeaux de roues.


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